Two guardians mounting a camera on a tree

Lancement d’un réseau unique en son genre dirigé par les Premières Nations en soutien à l’intendance au Canada

Date de clôture:
samedi le 12 octobre 2024

Le Réseau national des gardiens des Premières Nations a été lancé aujourd’hui à l’occasion du Sommet sur la biodiversité de la COP15 à Montréal. Steven Guilbeault, ministre d’Environnement et Changement climatique Canada, a annoncé l’octroi d’un financement fédéral au réseau.

Le réseau soutiendra les gardiens des Premières Nations qui contribuent à préserver la biodiversité dans tout le pays. Il créera également une nouvelle approche de collaboration entre les Premières Nations et le Canada.

Le Réseau national des gardiens des Premières Nations célébrera son lancement au Village autochtone, un espace présenté par l’Initiative de leadership autochtone qui se situe dans la zone verte de la COP15.

Vous trouverez des informations sur le Conseil du Réseau national des gardiens ici, et des informations sur l’essor des programmes de gardiens ici.

Valérie Courtois, directrice de l’Initiative de leadership autochtone, a fait la déclaration suivante :

« L’Initiative de leadership autochtone est fière d’avoir participé au lancement du réseau et nous nous réjouissons de cet investissement fédéral dans un réseau d’intendance dirigé par les Autochtones. Le Réseau national des gardiens des Premières Nations témoigne d’un nouveau type de partenariat entre les nations autochtones et le Canada, un partenariat qui nous invite à unir nos efforts, à titre de partenaires égaux, afin de veiller sur les terres, les eaux, les plantes et les animaux. »

Gillian Staveley, membre du Conseil du Réseau national des gardiens des Premières Nations et directrice de la Culture et de l’Intendance du territoire au Dena Kayeh Institute, a fait la déclaration suivante :

« Je suis très heureuse que le réseau soit lancé à l’occasion du Sommet sur la biodiversité de la COP15, car nous espérons qu’il servira de modèle aux peuples autochtones et aux pays du monde entier. Le réseau sera conçu et géré par les Premières Nations. Il sera axé sur le savoir, les valeurs et les perspectives des Autochtones. De plus, les décisions de financement seront prises en adoptant la perspective des Premières Nations. En investissant dans ce Réseau, le Canada reconnaît le leadership des Premières Nations en matière de protection des terres et des eaux. »

Marjolaine Tshernish, membre du Conseil du Réseau national des gardiens des Premières Nations et directrice générale de l’Institut Tshakapesh, a fait la déclaration suivante :

« Le mouvement en faveur des gardiens des Premières Nations prend de l’ampleur. Il y a cinq ans, on comptait une trentaine de programmes des gardiens. Aujourd’hui, plus de 120 programmes des gardiens permettent de veiller sur nos terres et nos eaux. Nos gardiens offrent à nos nations la possibilité d’honorer leur responsabilité culturelle envers la protection de nos richesses naturelles, tout en maintenant nos traditions ancestrales au fil des générations. Notre langue est issue du territoire. C’est la source de notre identité. C’est pourquoi il importe de protéger la Terre, notre mère. Le réseau permettra d’obtenir des ressources sur le terrain et de créer des possibilités qu’un programme des gardiens ou une Première Nation peut difficilement offrir seul. Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble pour les générations futures.

Personne-ressource pour les médias :

Sean Durkan: sean.sda.inc@rogers.com 613-851-2151

Jenn Wesanko : jenn@jennwesanko.com (604-347-5988)

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